Photographe & Videomaker

Tomeu

Originaire de Majorque, Tom a rejoint le Sa Calobra Cycling Club en 2022. C'est lui qui filmera vos exploits durant le stage. Il sera à bord de la voiture aux côtés de Marc toute une journée, et filmera même depuis les airs avec un drone.

Comment es-tu arrivé au Sa Calobra Cycling Club ?
Tomeu Oliver : Je travaille comme photographe et vidéaste pour des événements sportifs depuis 2018, à Majorque, et un peu partout à travers dans le monde. Je travaille sur des courses de triathlon, de course à pied, de vélo, pas mal de disciplines différentes. Aurélien m'a découvert sur Instagram. Il a aimé mon travail et m'a proposé de venir filmer pendant les stages.

En tant que Majorquin, comment décrirais-tu ton île ?
G.T C'est difficile de décrire Majorque en quelques mots. Je dirais qu'une fois que vous avez goûté à la vie ici, vous ne pouvez plus vous en passer. La nature, la culture, la gastronomie, Majorque a tant à offrir. J'ai la chance de voyager beaucoup pour mon travail et de découvrir de nouveaux endroits, mais pour rien au monde je n'échangerais Majorque.

À quoi ressemble une journée de tournage ?
T.O On essaye toujours de choisir la journée de la semaine la plus ensoleillée pour filmer. Puis on se coordonne avec Aurélien et Paul pour filmer les coureurs dans différentes situations, à différents endroits du parcours. Parfois en mouvement depuis la voiture, depuis le bord de la route, ou depuis les airs avec le drone. Ca permet d’avoir une grande variété de plans. C’est bien plus sympa qu’une vidéo de type GoPro où l’on se contenterait de voir la route défiler…

Quel est ton parcours préféré pour filmer ?
T.O C’est difficile à dire. Forcément, Sa Calobra est un endroit incroyable pour filmer, notamment avec le drone. Mais Formentor ou la sortie depuis Andraxt le long de la côte offrent aussi des vues très spectaculaires. J’aime bien aussi la sortie du mercredi, avec la pause café-cake chez Cycling Planet.

Chaque vidéo est unique. Comment faites-vous ?
T.O On évite de trop prévoir. Même si les parcours sont parfois les mêmes, chaque stage est différent. Les coureurs sont différents. Ce que j’essaye de capturer avant tout, ce sont leurs réactions en plein effort. Une expression de visage, un sourire, une grimace, les moments de complicité entre eux. Ce sont les coureurs qui font les vidéos, pas nous ! La plupart du temps, on réalise le montage en s’appuyant sur ces moments insolites durant la sortie, ce qu’il est impossible de prévoir à l’avance et rend chaque vidéo unique.

Sont-ils à l’aise face à la caméra ?
T.O Ils le sont tous, vous seriez surpris, même les plus timides ! Très vite, ils oublient la caméra et se concentrent sur leur effort. La spontanéité, c’est ce qui donne les meilleures réactions. Mais je dois dire que certains sont très forts pour jouer avec la caméra. Ils se mettent en danseuse, grimacent, ou se mettent à l’avant du groupe dès qu’ils sentent qu’on les filme. De vrais pros, ah ah ah.